samedi 31 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
JOURNAL D'UN CHIEN ... TROUVE SUR LE NET ...
Semaine 1:
Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis né,quel bonheur d'être arrivé dans ce monde!
Mois 01:
Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire.
Mois 02:
Aujourd'hui j'ai été séparé de maman. Elle était très inquiète et m'a
dit adieu du regard. En espérant que ma nouvelle "famille humaine"
s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait.
Mois 04:
J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intéresse. Il y a plusieurs
enfants à la maison, ils sont pour moi comme des "petits frères". Nous
sommes très polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour
jouer.
Mois 05:
Aujourd'hui, ils m'ont disputé. Ma
maîtresse m'a grondé parce que j'ai fait "pipi" à l'intérieur de la
maison, mais ils ne m'ont jamais dit où je devais le faire. En plus je
dors dans la réserve... et je ne me plaignais pas!
Mois 12:
Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maîtres disent
que j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils doivent
être fiers de moi !
Mois 13:
Aujourd'hui, je me suis
senti très mal. Mon "petit frère" m'a pris ma balle. Moi je ne lui
prends jamais ses jouets. Alors je lui ai reprise. Mais mes mâchoires
sont devenues fortes et je l'ai blessé sans le vouloir. Après la peur,
ils étaient furieux et ils m'ont enchaîné, je ne peux presque plus voir
le soleil. Ils disent qu'ils vont me surveiller, que je suis un ingrat.
Je ne comprends rien à ce qui se passe.
Mois 15:
Plus
rien n'est pareil... je vis sur le balcon. Je me sens très seul, ma
famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et soif.
Quand il pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.
Mois 16:
Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma
famille m'avait pardonné et j'étais si content que je sautais de joie.
Ma queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux
pour une promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un
coup, ils se sont arrêtés. Ils ont ouvert la porte et je suis descendu
tout content, croyant que nous allions passer la journée à la campagne.
Je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la porte et sont partis.
"Écoutez, attendez !" Vous... vous m'oubliez. J'ai courru derrière la
voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandissait quand je me
rendais compte que j'allais m'évanouir et qu'ils ne s'arrêtaient pas :
ils m'avaient oublié.
Mois 17:
J'ai essayé en vain de
retrouver le chemin pour rentrer à la maison. Je me sens et je suis
perdu. Sur mon chemin, il y a des gens de coeur qui me regardent avec
tristesse et me donnent un peu à manger. Je les remercie du regard et du
fond du coeur. J'aimerais qu'ils m'adoptent et je leur serais loyal
comme personne. Mais ils disent juste "pauvre petit chien", il a dû se
perdre.
Mois 18:
L'autre jour, je suis passé devant
une école et j'ai vu plein d'enfants et de jeunes comme mes "petits
frères". Je me suis approché et un groupe, en riant, m'a lancé une pluie
de pierres pour "voir qui visait le mieux". Une des pierres m'a abîmé
l'oeil et depuis je ne vois plus de celui-ci.
Mois 19:
Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitié de moi quand
j'étais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à changé.
J'ai perdu mon œil et les gens me font partir à coup de balais quand
j'essaie de me coucher dans un petit coin d'ombre.
Mois 20:
Je ne peux presque pas bouger. Aujourd'hui, en essayant de traverser la
rue où circulent les voitures, je me suis fait renverser. Je pensais
être dans un endroit sûr appelé fossé, mais je n'oublierai jamais le
regard de satisfaction du conducteur qui a même fait un écart pour
essayer de m'écraser. Si au moins il m'avait tué ! Mais il m'a éclaté la
hanche. La douleur est terrible, mes pattes arrières ne réagissent plus
et je me suis difficilement tiré vers un peu d'herbe au bord de la
route.
Mois 21:
Cela fait 10 jours que je passe sous
le soleil, la pluie, sans manger. Je ne peux pas bouger. La douleur est
insupportable. Je me sens très mal, je suis dans un lieu humide et on
dirait même que mon poil tombe. Des gens passent, ils ne me voient même
pas, d'autres disent "ne t'approche pas". Je suis presque inconscient,
mais une force étrange m'a fait ouvrir les yeux... la douceur de sa voix
m'a fait réagir. Elle disait "Pauvre petit chien, dans quel état ils
t'ont laissé"... avec elle il y avait un monsieur en blouse blanche, il
m'a touché et a dit "je regrette madame, mais ce chien ne peut plus être
soigné, il vaut mieux arrêter ses souffrances". La gentille dame s'est
mise à pleurer et a approuvé.
Comme je le pouvais, j'ai bougé la queue et je l'ai regardé, la remerciant de m'aider à trouver enfin le repos.
Je n'ai senti que la piqûre de la seringue et je me suis endormi pour
toujours en me demandant pourquoi j'étais né si personne ne me voulait.
Voici une chose réel qui vas encore se produire cette année, se texte
est assez dur, et seul eux feront un copier collé et le mettrons sur
leur forum, et a ces gens là, je dit merci! ( moi je l'est fait)
La solution n'est pas de jeter un chien à la rue, mais de l'éduquer. Ne
transforme pas en problème une compagnie fidèle. Aide à faire prendre
conscience et à mettre fin au problème des chiens abandonnés.
S'il vous plais faites un copier coller de cette article sur votre
forum, si vous ne le faite pas c'est que vous n'avez pas de cœur,je sais
que ce texte est dur, mais faite un effort, car eux en font tous les
jours au près de nous.
jeudi 8 décembre 2011
Courvite isabelle à Douz
Courvite isabelle "Cursorius cursor" photographiée lors de l'action "sauvons le sloughi" en décembre 2010 à Douz.
Ordre : Charadriiformes
Famille : Glaréolidés
Biométrie :
Taille : 21 à 24 cm
Envergure : 51 à 57 cm
Poids : 93 à 156 gr
Ce limicole unique possède des pattes claires et un plumage entièrement sable. Sur le dessus, le blanc est restreint à une seule bande étroite postérieure aux secondaires. Assez semblable aux pluviers par la forme générale, il s'en distingue par les pattes plus longues, le bec noir légèrement arqué, le cou plus mince et la posture plus dressée. La tête présente des sourcils blancs très nets surmontés d'un trait noir et une demi-calotte sommitale gris-bleu. Le dessous des ailes et la main sont noirs, contrastant nettement avec le reste du plumage sable. Les juvéniles ont une tête nettement moins marquée et le plumage diffusément marqué dessus.
La race nominale cursor effectue de grandes migrations, la majorité des oiseaux traversant le Sahara pour hiverner dans le Sahel, au Soudan et dans le nord du Kenya. De ce fait, le courvite est rare au nord du Sahara en hiver. Elle est également présente en Arabie Saoudite à cette saison (décembre-janvier), venant probablement de l'est du Moyen-Orient. Les mouvements de retour vers les sites de nidification ont lieu surtout en mars-avril, parfois jusqu'en juin.
Les courvites ont une démarche caractéristique, notamment lorsqu'ils s'alimentent, alternant les trottinements rapides et les temps d'arrêt pour picorer. Leur vol est constitué de battements d'ailes lents et chaloupés un peu à la manière de celui du vanneau huppé. Cependant, il est plus rapide que ce dernier et entrecoupé de courts planés.
Nidification : En Afrique du Nord, Mauritanie, Isra�"l et Iran, la saison de reproduction intervient du mois de mars au mois de juin. Au Pakistan et en Jordanie, elle a lieu en avril, alors qu'au Sénégal, elle se déroule de décembre à mai. Le nid est une simple dépression non garnie sur le sol nu. La femelle pond deux oeufs qui sont incubés par les deux partenaires pendant une période de 19 jours. Les poussins désertent le nid peu de temps après l'éclosion. Ils portent un dessus finement moucheté de roux sableux et de blanc, un capuchon fortement rayé et un dessous blanc lavé de chamois à la poitrine.
Régime : Il consomme normalement des insectes (scarabées, sauterelles, fourmis, mouches) ainsi que des mollusques, des isopodes et des graines. Il se nourrit à la manière des pluviers en effectuant de longues courses au sol puis en marquant un temps d'arrêt brusque pour se saisir avec son bec d'une proie qu'il avale en entier, même s'il s'agit de gros insectes pouvant mesurer parfois jusqu'à 8 cm de long. Il saisit également des locustes au vol. Il peut chercher sa nourriture en fouillant le sol avec son bec.
Sources :
Régime : Il consomme normalement des insectes (scarabées, sauterelles, fourmis, mouches) ainsi que des mollusques, des isopodes et des graines. Il se nourrit à la manière des pluviers en effectuant de longues courses au sol puis en marquant un temps d'arrêt brusque pour se saisir avec son bec d'une proie qu'il avale en entier, même s'il s'agit de gros insectes pouvant mesurer parfois jusqu'à 8 cm de long. Il saisit également des locustes au vol. Il peut chercher sa nourriture en fouillant le sol avec son bec.
Sources :
- IOC World Bird List (v2.10), Gill, F and D Donsker (Eds). 2011.
- www.oiseaux.net
mardi 6 décembre 2011
PROGRAMME DE L'ACTION SAUVONS LES SLOUGHIS DOUZ 2011
Voici le programme de l'action sauvons les Sloughis. Il est susceptible de changer donc consultez notre blog régulièrement.
La route est longue pensez à apporter de quoi vous occuper durant le trajet
Tunis Tozeur : 455 km environ 5h40 de route
Tozeur Douz : 125 km environ 1h30 de route
Pensez à ramener
Le bus ne fera qu'une seule escale , pensez à ramener votre déjeuner à partager avec les autres. Une boite isotherme ou une glacière.
Dans le Désert il fait assez froid la nuit et il y a souvent du vent la journée. Donc penser à apporter un manteau, gants, chapeau, casquettes, chech ou un burnous. Une tenue et des chaussures adaptés au désert.
Programme de l'action
Sur
le terrain il peut y avoir des imprévus, soyez en avance de 10 min, pour ne pas
retarder le groupe, et Bon séjour parmi nous !!!
Vendredi23
décembre 2011
6H00 : Départ en bus de Tunis (le
lieu de rendez vous sera communiqué ultérieurement)
10H00 : Escale (15min)
12H30 : arrivée Tozeur
13H00 : Pause déjeuner (le choix de
l’endroit est libre, penser à apporter de quoi pique niquer et boire)
14H00: Visite Guidée du parc national
de Dghoumès par Dr Nadia Brik.
16H00 : Départ pour Douz (En profiter
pour voir l’un des plus beau couché de soleil sur Chott El Jerid)
18H00 : Arrivée à Douz
20H00 : Réunion de bienvenue à tous
les participants et dernier dispatching des tâches (15min)
20H30 : Diner et soirée libre.
Samedi 24
décembre 2011
8H00 : Petit déjeuner
8H30 : départ de l’hôtel
8H45 : Installation de la tente vétérinaire au
festival
10H00 : Accueil des participants et soins des sloughis
12H00: Pause déjeuner (il y a une dame qui fait la Mtabga)
13H00 : Reprise de l'accueil et des soins au sloughis
14H00 :
Course de chevaux, Course de dromadaire, Course de sloughi
17H00 :
Retour à l’hôtel
20H00 :
Diner
21h30
: Après le diner : Réunion de tous les participants
Dimanche
25 décembre 2011
Carnet de santé sloughi |
9H30 : Réunion sous la tente vétérinaire et distribution
des carnets aux propriétaires des sloughis
12H00 : Retour vers Tunis
13H00 : Escale déjeuner
22H00: Arrivée à Tunis.
Les formules transport plus logement
Les formules transport plus logement
Formule low cost : 80 TND
Les places dans le bus et dans les hôtels sont limitées, donc les premiers inscrits seront les premiers servis.
Transport
en bus, Logement 2 nuits au Petit hôtel « habib » au
centre de Douz
Formule hôtel 3*: 140 TND
Transport en bus, logement 2 nuit en demi pension à l'hôtel Méhari avec piscine soufrée chaude en plein air.
Les places dans le bus et dans les hôtels sont limitées, donc les premiers inscrits seront les premiers servis.
Le parc national de Dghoumès
Le parc national de Dghoumès |
Ce parc national est situé juste au-dessus du Chott El Djérid, dans le gouvernorat de Tozeur.
Il permet aussi de faire connaître son petit village de Dghoumès, enclavé dans un environnement comprenant pas moins de trois reliefs différents : la base, « fondation », constitue la zone salée du Chott El Djérid, estimée à environ 1200 hectares.
Puis, la partie centrale, entre ce Chott et les montagnes, est formée par le glacis. Cette partie est également appelée le « Chareb ». Mesurant 3800 hectares, elle est surtout constituée de colluvions, alluvions, et eaux de ruissellement.
Enfin, tout au-dessus, on trouve une chaîne montagneuse fortement creusée par l’eau et le temps. Cette dernière présente une surface de 3000 hectares.
Ces trois parties additionnées, on obtient les 8000 hectares du site...
de Dghoumès. 80 km2 de faune mais aussi de flore, avec des plantes de
milieux arides, comme le Retama Retam, le Tamaris, ou le Thymélia La
restauration du couvert végétal, notamment la steppe arborée en Acacia
tortilis, semble en bonne voie.
Un parc national qui a vu le
jour grâce au travail de vétérinaires et d’experts de France, de
Belgique, d’Allemagne, mais aussi des chercheurs du Maroc, d’Algérie,
ainsi que des journalistes suisses et français.
Il a été créé le 29 mars 2010 et il est aujourd’hui géré par le ministère tunisien de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Le parc abrite une faune diversifiée comprenant le hérisson du
désert (Paraechinus aethiopicus), le chacal doré (Canis aureus), le chat
sauvage (Felis silvestris), le chat des sables (Felis margarita), la
perdrix gambra, l'aigle royal (Aquila chrysaetos) et quelques espèces de
reptiles.
Plusieurs espèces ont été réintroduites depuis 1995. On
peut citer l'autruche d'Afrique (Struthio camelus), l'oryx algazelle
(Oryx dammah), la gazelle dorcas (Gazella dorcas), la gazelle de Cuvier
(Gazella cuvieri) et le mouflon à manchettes (Ammotragus lervia).
POUR TOUTE INFORMATION acamff@gmail.com
lundi 21 novembre 2011
Pascal Barnabe et Sélim Baccar explorent la grotte de « Bir Ossmane », prés de Guelma en Algérie
Sélim Baccar , membre du Bureau du Club Faune et Flore Méditerranéenne se rend en Algérie pour une expédition de plongée sous
terraine sera organisé du 1er au 7 décembre 2011 dans la grotte de
« Bir Ossmane », prés de Guelma en Algérie. Ce lac sous terrain se trouve
à 150 kilomètres à l’ouest de Sakiett Sidi Youssef dans la Wilaya de Guelma.
Aussi mystérieux soit il, « Bir Ossmane », n’en continue pas
d’abreuver abondamment les habitants de la région. Plusieurs expéditions se
sont aventurées pour explorer les méandres de ce lac sous terrain sans trop
aboutir. Par cause d’absence de discipline sportive de pointe qu’est la spéléo-plongée
en Algérie, ainsi que les équipements nécessaires a sa pratique, toutes les expéditions
précédentes n’ont pas réussi à dépasser les premiers boyaux du lac. La spéléo-plongée
est considérée comme un sport a haut risque, laissant très peu de place à
« l’a peu prés ».
Du premier au 7 décembre, le Français Pascal Bernabe, champion du monde actuel de la plongée profonde, essayera d’explorer le reste du lac. Il sera accompagné par le photographe et plongeur professionnel Tunisien, Selim Baccar. Cette expédition, monté par le club de plongée de Annaba « Hippon Sub » et de l’Association pour le Développement Durable et l’Ecologie Militante « ADDEM » d’Oum El Bouaghi, est sponsorisé par le centre culturelle français de Annaba.
Du premier au 7 décembre, le Français Pascal Bernabe, champion du monde actuel de la plongée profonde, essayera d’explorer le reste du lac. Il sera accompagné par le photographe et plongeur professionnel Tunisien, Selim Baccar. Cette expédition, monté par le club de plongée de Annaba « Hippon Sub » et de l’Association pour le Développement Durable et l’Ecologie Militante « ADDEM » d’Oum El Bouaghi, est sponsorisé par le centre culturelle français de Annaba.
Le Club Faune et Flore Méditerranéenne participe à cette action à travers l'exposition d'un de ses membres fondateurs le plongeur Sélim Baccar.
Exposition sous marine Sélim Baccar |
Programme de la rencontre :
-Présentation du record du monde de Pascal Bernabé : 330 mètres sous la mer.
-Projection du film de Laurent Mini : 330 mètres sous la mer.
-Exposition photos sous marines de Selim Baccar.
-Exploration du Lac sous terrain de «Bir Ossmane »
-Formation de plongeurs Algériens a la Spéléo-Plongée.
vendredi 18 novembre 2011
" أنا سلوقي, أصلي تونسي" « Ana Sloughi, Asli tounsi"-
POUR LA SECONDE ANNÉE CONSÉCUTIVE
LE CLUB FAUNE ET FLORE MÉDITERRANÉENNE ORGANISE LES 23.24 ET 25 DÉCEMBRE A DOUZ
L'ÉVÉNEMENT
For english version click here
Sous le slogan « Ana Sloughi, Asli tounsi », « Je
suis un sloughi, mon origine est tunisienne », le Club Faune et Flore
Méditerranéenne (CFFM) organise au sein même du Festival International du
Désert de Douz et pour la seconde année consécutive l’action de sauvegarde du
sloughi tunisien.
Le festival de Douz est une manifestation culturelle qui
témoigne d’une grande tradition de la vie du sud, dont l’élevage du sloughi,
d’ailleurs une partie de ses programmes est consacrée à la chasse au sloughi.
Malheureusement, le sud tunisien connait de nos jours, une forte baisse de la
population de ces nobles sloughis de chasse, ainsi qu’une dégradation
progressive la race tunisienne de sloughi.
LE SLOUGHI PATRIMOINE CULTUREL TUNISIEN
Sloughi vainqueur du trophée du Club Faune et Flore Méditerranéenne 2010 |
Le
sloughi, ce chien de pure race, au poil ras et aux oreilles tombantes, élancé,
musclé, fier et noble de caractères, constitue un tableau important de notre
patrimoine culturel. En effet, le sloughi était le prince du désert, le
compagnon noble des nomades, et le sud tunisien en foisonnait.
Les sloughis animent une bonne partie
de notre histoire, des mosaïques romaines témoignent de ses origines antiques.
Ils meublent notre littérature arabe orale transcrite. Ils sont présents dans
les légendes de notre imaginaire.
Aujourd'hui, en Tunisie, nous n'avons pas de chiffre précis
de la présence du sloughi sur notre territoire. Tout au plus, leur nombre ne
dépasserait pas 200 individus. Lors de la première édition de la campagne de
sauvegarde du sloughi au sein du festival international de Douz en décembre
2010, nous n’avons recensé que 32 sloughis de pure race, ce qui nous a vraiment
alarmés. Ceci nous paraît être du à plusieurs facteurs.
Le changement du mode de vie des nomades transhumants du
désert avec l’exode rural et l’installation autour des grandes villes constitue
une cause de la disparition lente, mais certaine, de notre sloughi tunisien,
surtout qu’aucune mesure n’est prise par les autorités pour la sauvegarde de
cette race tunisienne.
En absence de toute réglementation du commerce du sloughi. Les
personnes intéressées exclusivement par l’appât du gain, contribuent à la
disparition et dégradations de la race. Le croisement de différentes race, l’importation
de sloughis de l’étranger sans vérification que la race n’a pas été mélangé constitue
un danger imminent qui risque aussi de compromettre l’authenticité de notre
sloughi tunisien.
Le laxisme des autorités nationales et leur absence de
volonté de protéger cette race ,aussi bien au plan national qu’international,
rend l’avenir de cette race incertain et ce, malgré la volonté de quelques
familles dispersées dans toute la Tunisie qui entretiennent ce tableau unique
du patrimoine Tunisien.
³
Si nous ne faisons rien aujourd’hui,
le sloughi ce tableau vivant du désert tunisien va disparaitre.
MISSION ET OBJECTIFS DE L'ACTION
La mission du CFFM s'articule autours de plusieurs axes :
Il s'agit, de dresser une
cartographie nationale du sloughi sur le territoire tunisien. Les animaux
recensés seront systématiquement fichés, munis d'une puce électronique et
suivis tout au long de leur vie.
Puis de lancer
des projets d’étude biologiques et génétiques approfondit sur le sloughi pour à terme créer une centrale
de données pour le sloughi tunisien avec un site Web et un réseau de
reproduction et de préservation du Sloughi Tunisien.
et enfin, mettre en place une
stratégie nationale pour développer l'élevage du sloughi et créer un livre
d'origine propre au sloughi tunisien, reconnu par les instances nationales et
internationales à l’instar du sloughi marocain.
L'objectif de ce second déplacement à Douz est d'être
au plus près des éleveurs ancestraux de cette race de chien de chasse du
désert. Ceci afin de les sensibiliser à la nécessité de vacciner let de
soigner leur Sloughi qui est un animal fragile et très sensible aux maladies
telles la parvovirose ou la lechmaniose, et aussi de ne pas couper les oreilles de leur sloughi afin qu’il entre dans le standard du sloughi.
De plus dans un objectif de recensement de l'espèce, l’aide des éleveurs est essentielle pour avoir au jour le
jour les infirmations sur les nouvelles portées de chiots et aussi pour éviter
les croisements avec d’autres races ce qui peu à peu entraine la disparition de
la race d’origine.
PRÉPARATION ET DÉROULEMENT DE L'ACTION
CFFM - sloughi - prise de sang |
CFFM - sloughi - pose d'une puce |
En préparation à l’action de Douz
2011, une table ronde sous le thème « le sloughi patrimoine culturel
tunisien » a été organisée par le CFFM à l’Ecole Nationale de Médecine
Vétérinaire le 2 novembre 2011 qui a regroupé plus de 70 professeurs et
étudiants. Le Pr Mataallaha a fait une présentation du Standard et diagnose du
sloughi, Dr olfa Abid a présenté la place du sloughi dans l’histoire et le
patrimoine culturel Tunisien, et les étudiants ont pu voir un vrai sloughi avec
la présence de « Richa » sloughia tunisienne.
Pour plus d'informations cliquez ici
Comme pour la première édition de
l’action « sauvons le sloughi » en 2010, plus d’une vingtaine de
vétérinaires vont faire le voyage pour soigner bénévolement les sloughis du
désert.
CFFM - sloughi - boite à pharmacie |
Chaque sloughi sera examiné, pucé, mesuré, pesé,
photographié, vacciné, vermifugé et traité contre les puces et les parasites.
Une prise de sang sera faite sur chaque individu pour des analyses biologiques
et génétiques. Une fiche spécialement crée par le CFFM en collaboration avec plusieurs
vétérinaires sera complétée de toute les informations récoltées pour chaque
animal et un carnet de vaccination et un certificat seront remis aux
propriétaires des sloughis.
En parallèle à l’action vétérinaire,
un concours
« best sloughi 2011 » récompensera les propriétaires
dont
le sloughi est le plus beau et en meilleure santé.
Club Faune et Flore Méditerranéenne - Concours Best Sloughi 2010 |
Pour prendre connaissance des lauréats de 2010 Cliquez ici
COMMENT PARTICIPER
L’action « sauvons les
sloughis » s’adresse principalement aux vétérinaires qui durant deux jours
laissent leurs cabinets pour soigner bénévolement les sloughis. Mais lors des
deux premières éditions des passionnés ont répondu présents et se sont joins
aux vétérinaires
Mais toute personne passionnée par le
sloughi peut prendre part à cette initiative. Elle pourra prendre part au
festival international de Douz qui propose plusieurs spectacles et activités
sur le thème du mode de vie et des traditions du désert et aussi assister à
l’action proprement dite.
Plusieurs façons de soutenir le CFFM
dans la sauvegarde du sloughi :
En adressant un don au CFFM pour aider à l’achat des
différents vaccins, et traitements
En informant le CFFM de l’existence d’un élevage de sloughi
n’importe où sur le territoire tunisien
En venant prêter main forte aux passionnés de sloughis sur
place.
Pour soutenir nos actions ou obtenir
de plus amples renseignements sur l’action merci d’envoyer un mail à acamff@gmail.com
Lien de l'évènement sur Facebook cliquez ici
Lien de l'évènement sur Facebook cliquez ici
Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Raouf
Ochi, Tunisie qui nous a permis d'utiliser quelques éléments de son article"Le
sloughi, la fierté du patrimoine culturel tunisien", que vous trouverez en entier en cliquant ici
Botulism Alert Amongst Wild Birds in Tunisia
Over 15,000 wild birds died mysteriously over the last two months in Ichkeul Park and Sijoumi Lake, both important stop over points for migratory birds in North Africa.
The main species found were ducks and shorebirds, leaving local hunters and residents worried that this phenomena was due to bird influenza. However, according to the Tunisian Veterinary Research Institute, the deaths were cased by Clostridium Botulinum Type C. Clostridium is a normal bacterium in marshland soils and sediments, and it has always been a component of the ecology of wetlands.
The bacterium grows and produces type C Botulinum toxin only in the absence of oxygen, and requires both a rich nutrient substrate such as decomposing carcasses and very warm temperatures. All of these conditions were present in Tunisia during the dry season of early October.
Maggots and other insects absorb Type C Botulinum toxin and remain unharmed. However, for the migratory birds that live around Ichkeul Park and Sijoumi Lake, these maggots are part of their diet. By eating the maggots, the birds ingest Type C Botulinum toxin, thus becoming poisoned. According to Dr. Riadh Mansouri of the Tunisian Veterinary Research Institute, “It only takes four poisoned maggots to kill a duck.”
Type C Botulinum causes a progressive paralysis of the muscles, beginning in the legs and continuing until the paralysis reaches the organs vital for respiration. When the birds die from this toxin, their decomposing bodies eventually attract blow-flies. As the flies feed off of the decomposing bird carcasses the toxins are transfered, thus continuing the cycle of poisoning by keeping the toxin in the bird’s food source. It is possible for a small number of carcasses of dead animals in a marsh to result in the death of hundreds or thousands of birds through this cycle of amplification.
During the month of November, as rain and cold weather entered the region, the conditions under which Clostridium Botulinum Type C is produced changed. Due to these changes, the cycle broke down caused a drop in the rate of bird deaths. Ichkeul Park’s Director, Mr Ghazouani, said that only 10 bird carcasses were found on park grounds this week.
While are no recorded occurrences of poisoning of people due to Type C Botulinum toxin, it’s recommended not to touch any dead body or clean hands.
Source of this post : Tunisia Live
mercredi 16 novembre 2011
" أنا سلوقي, أصلي تونسي" -I am a sloughi, my origin is Tunisian
FOR THE SECOND CONSECUTIVE YEAR
THE MEDITERRANEAN FAUNA AND FLORA
THE MEDITERRANEAN FAUNA AND FLORA
CLUB ORGANIZES
DECEMBER 23.24TH AND 25TH IN DOUZ
THE EVENT
THE EVENT
" Ana Sloughi, Asli tounsi
", " I am a sloughi, my origin is Tunisian ",
Under the slogan " Ana
Sloughi, Asli tounsi "* , the Mediterranean Fauna and Flora club ( CFFM) is
organizing for the second year in a raw, the action “saving the Tunisian
sloughi” that will be held along with the International Festival of the Desert
of Douz.
The festival of Douz is a
cultural event celebrating traditions of South Tunisia. Part of its
program is dedicated to the sloughi and the hunting of the later .
Unfortunatly, we are noticing
a significant decline of sloughis' population in the south part of
Tunisia along with a progressive degradation of the breed.
Tunisian Sloughi - Douz desert - CFFM december 2010 |
Sloughi is under threat in Tunisia today, and if we do
not react quickly it will be too late.
WHAT'S OUR MISSION GOAL?
The mission of the CFFM
is to fix up a national mapping of the sloughi on the Tunisian territory based
on the following actions;
-listing up each sloughi,
provide it with a chip and follow it life long.
-Launch in collaboration with
The National School of veterinary medicine, biological and genetic research
projects on the sloughi . Those projects aim to establish a national database
of for the Tunisian sloughis , an informational a Web site and a network
dedicated for the laters that will enable and help their reproduction and
conservation.
- Establish a national
sloughi breeding strategy
- Establish a
"certificate of Tunisian origine" according to standards of the
national and international authorities (example: Moroccan sloughi).
HOW THE MISSION EVOLVES?
During the edition 2011 and as
for the first edition of the action " let's save the sloughi 2010",
more than twenty volunteer veterinarians will be looking for sloughis and every
one othe laters will be treated as the following
-Examined, measured,
weighed, photographed, inoculated, treated against chips and parasites and
provided with a chip,
- Having a blood sample for biological and genetic analyses,
- Having an index card with all the collected information and pad of vaccination. The card will be created by CFFM in association with several veterinarians and will be given to the owners of the sloughi.
- Having an index card with all the collected information and pad of vaccination. The card will be created by CFFM in association with several veterinarians and will be given to the owners of the sloughi.
A competition " Best
sloughi 2011 " will be ongoing along with the action rewarding the owners
of the most beautiful and healthy sloughi.
HOW TO HELP US ?
The action "let's save
sloughis " addresses mainly voiunteer veterinarians who will leave their
offices for two days to look up for sloughis. Yet,every person can join
and be part of the action.
There are several ways to
support us by:
-Sending a donation to the
CFFM that will finance various vaccines, and treatments
-Being part of the
organization staff
For further information please
send an e mail to acamff@gmail.com
"*I
am a sloughi, I am Tunisian"
Le sloughi, la fierté du patrimoine culturel tunisien - Raouf Ochi, Tunisie
Texte et photos © Raouf Ochi 2010
Ce très beau chien de race pure, aux poils ras et aux oreilles tombantes,
élancé et musclé, fier et noble de caractère,
constitue un élément très important de notre patrimoine
culturel. En effet, il meuble une bonne partie de notre littérature
orale. Il est présent en tant que personnage vénéré
dans de nombreuses légendes, et notre imaginaire collectif a fait
de lui une composante non négligeable de notre mémoire collective
culturelle, en témoigne le nombre considérable de proverbes
à son sujet.
Expérience
personnelle avec le sloughi :
Le sloughi, mon ami d’enfance : Quand j’étais enfant, j’étais
toujours entouré de sloughis, chiots et adultes. Ma mère
me raconta plus tard que c’était mon grand-père (son père
à elle) qui était passionné de sloughi : Un jour,
il avait pris les bijoux de sa femme pour les vendre, et avec l’argent,
il est allé en voyage vers le sud tunisien pour acheter un sloughi.
C’était grâce à lui que la tradition de la chasse au
sloughi s’était instaurée dans notre famille et depuis, elle
est transmise de génération en génération.
Moi, j’ai pris la relève après mon oncle et je suis en train de transmettre cette passion à mon fils. Le premier sloughi qui honora de sa présence le village des Ochi (à 3 km de Bou-Salem, une petite ville située au Nord-Ouest de la Tunisie dans la vallée de la Medjerda) avait une robe sable clair avec masque au museau. Il avait le droit de manger à table avec mon grand-père.
Une fois, il alla à la chasse, et en passant par la ferme d’un colon français qui avait des gazelles, son sloughi se mit à courir derrière une d’elles. Alors, le colon sortit avec son fusil et se mit à viser le sloughi pour l’abattre. Mon grand-père courait le doigt sur la gâchette de son fusil avertissant le colon que s’il abattait le sloughi, il n’hésiterait pas à tirer sur lui.
Heureusement qu’il n’y ait pas eu de poursuite juridique contre mon grand-père grâce à l’intervention d’un homme très influent à l’époque (un Ochi, grand propriétaire foncier).
Je raconte cet incident pour corroborer un proverbe tunisien qui dit littéralement que « les sloughis vivent dans les têtes des fous », et mon grand-père en était un, et bien évidemment chaque « sellag » (éleveur de sloughis) appartient à cette race de fous.
Moi, j’ai pris la relève après mon oncle et je suis en train de transmettre cette passion à mon fils. Le premier sloughi qui honora de sa présence le village des Ochi (à 3 km de Bou-Salem, une petite ville située au Nord-Ouest de la Tunisie dans la vallée de la Medjerda) avait une robe sable clair avec masque au museau. Il avait le droit de manger à table avec mon grand-père.
Une fois, il alla à la chasse, et en passant par la ferme d’un colon français qui avait des gazelles, son sloughi se mit à courir derrière une d’elles. Alors, le colon sortit avec son fusil et se mit à viser le sloughi pour l’abattre. Mon grand-père courait le doigt sur la gâchette de son fusil avertissant le colon que s’il abattait le sloughi, il n’hésiterait pas à tirer sur lui.
Heureusement qu’il n’y ait pas eu de poursuite juridique contre mon grand-père grâce à l’intervention d’un homme très influent à l’époque (un Ochi, grand propriétaire foncier).
Je raconte cet incident pour corroborer un proverbe tunisien qui dit littéralement que « les sloughis vivent dans les têtes des fous », et mon grand-père en était un, et bien évidemment chaque « sellag » (éleveur de sloughis) appartient à cette race de fous.
Le
sloughi, mon compagnon de chasse : Avant d’atteindre l’âge
de 14 ans, on m’avait toujours interdit d’aller à la chasse. J’étais
trop petit et mes os étaient encore trop mous pour endurer de longues
marches à travers champs et collines à la recherche de lièvres,
de renards et de chacals. Puis vint enfin le grand jour où je fus
autorisé à y aller avec mon oncle Loubiri qui était
le « sellag » le plus connu dans la région de Bou-Salem.
Je me rappelle qu’à cette époque, il y avait un joueur de
l’équipe de football de Bou-Salem qu’on surnommait « le sloughi
de Loubiri » tellement il courait très vite.
Les parties de chasse me sortaient de l’espace clos de la ville et m’ouvraient
d’autres horizons auxquels je n’avais pas pensé : Mon contact avec
la nature est né de cette merveilleuse chasse traditionnelle, naturelle
et écologique. Mon oncle m’avait tout appris de l’art de la chasse
au sloughi et j’étais un élève très passionné,
tellement passionné que, plus tard, quand j’étais étudiant
en Allemagne et quand j’avais la nostalgie du pays, je ne rêvais
que de scènes de chasse que j’avais vécues pendant l’âge
d’adolescence.
A mon retour au pays, je me suis pressé de renouer avec cette grande
passion en achetant 2 sloughis (un mâle et une femelle) d’un couple
allemand (les Bergmann) qui vivait à Ghardimaou, une petite ville
frontalière au Nord-Ouest de la Tunisie à une bonne heure
de voiture de Bou-Salem.
Une fois, mes fidèles sloughis m’ont sauvé d’un sanglier
qui m’avait chargé en l’attaquant à la dernière seconde
et en déviant sa trajectoire à environ 15 mètres de
mon corps figé et paralysé de peur. Quel assaut spectaculaire
ils ont fait ! Sans eux, j’étais vraiment perdu.
Le
sloughi tunisien en voie de disparition :
Avant, il y a quelques décennies, de l’époque de mon grand-père,
le sloughi était le prince du désert et le sud tunisien en
abondait. Le Festival International de Douz est une manifestation culturelle
qui témoigne d’une grande tradition d’élevage de sloughi
et une partie de ses programmes est consacrée à la chasse
au sloughi. Malheureusement, le sud connaît de nos jours une forte
baisse de la population de ces nobles chiens de chasse ainsi qu’une dégradation
progressive de cette race.
Par contre, le nord tunisien et Bou-Salem, plus précisément,
sont devenus progressivement une adresse infaillible de sloughis : Plusieurs
éleveurs du sud et d’autres de différentes régions
du pays (Nabeul, Hammamet, Nfidha, Sousse, Mateur, Bizerte…) sont venus
et viennent toujours acheter des sloughis de Bou-Salem pour en faire la
base de leurs élevages.
De plus, le changement du mode de vie des nomades constitue une des causes principales de la disparition progressive, lente mais certaine, du sloughi tunisien, surtout que personne ne semble se soucier de sauvegarder la race.
Par ailleurs, un autre danger imminent risque de compromettre l’authenticité du sloughi tunisien : C’est celui d’importer des sloughis de l’étranger sans s’assurer que la race n’a pas été mélangée.
Somme toute, on peut dire que l’avenir du sloughi tunisien reste incertain malgré la volonté de quelques personnes ou de quelques familles de préserver cette merveilleuse créature qu’est le sloughi.
POUR CONSULTER LE SITE DE RAOUF OCHI CLIQUER ICI
mardi 15 novembre 2011
Attention! andémie de botulisme chez les oiseaux migrateurs!
Tunisie : Plusieurs sources concordantes confirment une augmentation importante de la mortalité des oiseaux sauvages (Sabkhat Séjoumi et lac Echkeul). Les symptômes prédominants étant des difficultés de locomotions. Il paraît que les investigations préliminaires s'orientent vers une anadémie de botulisme dont la cause favorisante serait les pluies diluviennes de la semaine dernière.
Certains ont capturé / ramassé et vendu quelques oiseaux. Il n'est pas exclu que certaines volatiles ont été consommés par la population.
Rappelons que le botulisme est une affection nerveuse, le plus souvent d’origine alimentaire, provoquée par l’action de neurotoxines bactériennes (toxine botulique) produites par des bactéries du genre Clostridium, et qui se manifeste par des paralysies flasques.
Un cas similaire à Ontario au Canada vers le 23 octobre 2011 : plus de 6000 oiseaux morts ont été retrouvés sur les berges de la baie Georgienne, au lac Huron en Ontario. La cause était le botulisme.
Il est admis que la bactérie se trouve naturellement à des concentrations inoffensives dans les sédiments du fond des lacs. Sous certaines conditions – abondance de nutriments, taux d’oxygène bas et température plus élevée que la normale –, la bactérie produit la toxine qui finit par entrer dans la chaîne alimentaire.
La consommation de ces volatiles par l'homme ou les animaux domestiques (chiens, chats, etc.) peut engendrer une intoxication fatale. Rappelons enfin que la toxine botulique est thermosensible.
Merci de sensibiliser les citoyens pour éviter de consommer ces oiseaux et d'alerter les pouvoirs publics (agriculture, santé, municipalités, etc.) en cas de détection de tels cas.
Nous comptons sur vous
Salutations
Dr Moez Jridi
photo: Botulisme de type E, lac Érié (1999) : harles huppés, morts du botulisme de type E. Photo : de I.K. Barker
Source de l'article Blog Adibs1
vendredi 4 novembre 2011
SUCCES DE LA TABLE RONDE INTERACTIVE DU CLUB FAUNE ET FLORE A L'ENMV : "Le Sloughi, patrimoine culturel Tunisien"
Dans le cadre de la mise en place de l'action Sauvons les sloughis "Ana sloughi, asli tounsi" , (décembre 2011) le Club Faune et Flore Méditerranéenne (CFFM) et Médivet se sont rendus à L'Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire (ENMV) le 2 novembre 2011 pour une table ronde sur le thème "Le sloughi patrimoine culturel Tunisien".
Ci dessous le programme de la table ronde
Malgré le mauvais temps et la peur des inondations, plus de 70 étudiants ainsi que des professeurs ont répondu présents et ont contribué au succès de la table ronde.
Table ronde "le sloughi patrimoine culturel tunisien - ENMV - 2 novembre 2011 |
Pour commencer , le Dr
Adib Samoud a présenté les activités du club faune et flore méditerranéenne ainsi que l'action sauvons le sloughi. Donnant un apreçu sur la précédente action qui s'est déroulée en décembre 2010 (cliquer ici pour plus d'informations).
Puis le Pr
Ibrahim Mataallaha a fait une présentation sur le thème Standard
et diagnose du sloughi. un extrait vidéo de son intervention sera bientôt disponible sur cette page.
Afin d'illustrer son propos, nous remercions Dr Salama Benachour, qui nous a fait la gentillesse de ramener sa sloughia Richa.
Richa - Sloughia en compagnie de Dr Fehri Younes |
Dr Olfa Abid a ensuite pris la parole pour présenter le Sloughi dans le patrimoine tunisien.Une présentation détaillée de la place du sloughi chez les peuples du désert, ses spécificités historiques, son rôle, les causes de sa disparition.
Dr olfa Abid - Table ronde Sloughi - ENMV CFFM |
|
Enfin Dr Imen Hadj
Ammar présente toute l'équipe du Bureau CFFM, ainsi que le volet vétérinaire de l'action "sauvons les sloughi".
Dr Imen Hadj Ammar |
La place a ensuite été donnée au dialogue entre les participants et les membres du CFFM. Les questions ont été nombreuses et riches. A la question de savoir qui serait intéressé de participer activement à la préparation et à la réalisation de l'action sauvons les sloughis "ana sloughi, asli tounsi" en décembre 2011 beaucoup ont répondus être partants.
Étudiants se déclarant intéressés pas les activités du CFFM et de l'action sauvons les sloughis |
Étudiants se déclarant intéressés pas les activités du CFFM et de l'action sauvons les sloughis |
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