jeudi 21 octobre 2010

Nos merveilles sous marines par Selim Baccar

Voici une exposition virtuelle des photographies sous marines de Selim Baccar, des photos magnifiques prises   en Tunisie. j’espère que la splendeur de ces photos vont susciter votre intérêt à ce trésor biologique sous marin qui risque de disparaître si  l'humain continue à polluer son environnement.

c'est aussi une invitation à tous les plongeurs, les photographes et les passionnées de l'environnement à participer aux journées de la photographie sous marines qui se tiendront à kélibia (Tunisie) en juillet 2011(plus d'informations vous seront communiqués prochainement)

 
Flabellina gracilis : La flabelline 
 Flabellina gracilis : La flabelline gracile est un éolidien de 8 mm à 18 mm. Le corps est blanc, translucide, avec des cérates en bouquets disposés normalement en 5 à 7 rangées transversales de chaque côté du dos chez les adultes. Les rhinophores sont fins, lisses et à peu près de la même longueur que les tentacules oraux. Entre les tentacules oraux, la tête porte une légère entaille en forme de V. Les cérates contiennent une extension de la glande digestive, généralement de couleur orange à rouge vif, parfois verte (variété smaragdina). Une partie des rhinophores et des tentacules oraux ainsi que la pointe des cérates est blanche. Les bords antérieurs du pied s’étendent latéralement en tentacules pédieux pointus, qui sont de largeur égale à celle du pied. La queue est longue, fine et pointue et porte souvent des taches blanches. Chez les adultes (10 à 12 mm) on peut observer, par transparence, de petites boules blanches au centre du dos.


Hypselodoris cantabrica : Doris cantabrique 
 Hypselodoris cantabrica : Doris cantabrique : mesurant jusqu’à 65 mm en extension (110 mm selon Ortea 1996), de couleur générale bleu foncé avec de multiples lignes et taches blanches, jaunes et bleu clair.  Le pied est surélevé et dépasse largement le manteau en arrière.
Les individus de tous les âges ont le manteau entouré d’une fine bordure jaune, bordée à l’intérieur d’une bande bleu clair. Une ligne médiane jaune démarre en avant des rhinophores, parcourt toute la longueur, entoure les branchies et se poursuit jusqu’au bord postérieur du manteau. Cette ligne devient discontinue chez les individus adultes. Elle se poursuit sur le dessus du pied. Entre cette ligne et la bordure bleue, de multiples taches jaunes irrégulièrement disposées apparaissent au fur et à mesure que l’individu grandit : quasiment aucune à 10 mm, deux lignes discontinues à 20 mm , un tapis irrégulier à 60 mm. Le pied bleu foncé se couvre de taches jaunes également au fur et à mesure de la croissance.
Le manteau a un aspect légèrement verruqueux et porte dans son épaisseur des glandes à mucus toxique situées autour des rhinophores et en arrière des branchies.  Les rhinophores pennés sont bleu très foncé presque noir, chaque lamelle porte à l’arrière une tache jaune, constituant une ligne pointillée. Les branchies au nombre de 8 à 14 sont rétractiles facilement, dès que l’animal est inquiété. De couleur bleu foncé elles portent à leur face externe une double ligne jaune en forme de V à pointe en haut, et une ligne blanche à leur face interne.

Parablennius incognitus  Blennie diabolo 
 Parablennius incognitus  Blennie diabolo : Petite blennie dont la taille adulte est comprise entre 6 et 7 cm (max. 6,3 cm).  La tête est ornée de tentacules supraoculaires postérieurement ramifiés en 4 à 5 branches ; la branche antérieure est plus longue, notamment chez le mâle. Une auréole sombre se distingue sur la joue, bordée dans sa partie antérieure par une ligne claire. La bouche est munie d’une lèvre supérieure particulièrement charnue.
Le corps est allongé et comprimé latéralement. Il est dépourvu d’écailles. Le dos est orné de 7 à 9 rayures sombres resserrées en leur centre en forme de « diabolo ». Ces rayures sont parfois bordées d’une ligne brillante. La nageoire dorsale unique est fortement échancrée ; elle est composée de 12 rayons épineux et de 17 rayons mous.
La livrée générale du corps est variable, souvent assez terne, à dominante brune, grise ou verte.
En livrée nuptiale, les mâles arborent des couleurs plus vives, jaune, rouge, brun ou vert olive. Les rayures sombres en forme de diabolo s’estompent et les tentacules supraoculaires s’allongent.

Protula tubularia : Protule lisse 
 Protula tubularia : Protule lisse : Cette annélide polychète sédentaire sécrète un tube calcaire, lisse, sinueux, blanc et rigide de longueur moyenne comprise entre 10 et 15 cm mais pouvant atteindre 20 cm de long. Le tube adhère au substrat sur une partie de sa longueur, puis se redresse sur sa phase terminale pour s’en détacher. Il est dépourvu d’opercule. A son extrémité libre, un panache branchial de 8 à 10 cm de diamètre, constitué de deux lobes branchiaux spiralés, se déploie en forme de fer à cheval. Les branchies sont de couleur variable (blanche ou rouge) et présentent des points colorés souvent en rouge qui correspondent à des taches oculaires. La protule lisse possède jusqu’à 100 -125 segments et présente deux palpes épais et une collerette trilobée.

Hervia Cratena peregrina 
 Hervia Cratena peregrina : Elle a généralement une taille de 3 cm, mais peut atteindre au maximum 5 cm. Le corps est d’un blanc laiteux, avec des reflets orangés. Il comporte de multiples excroissances tubulaires orangées teintées de rouge, de brun et de violet (les cérates) dont les extrémités pointues ont des reflets bleutés. Ces excroissances sont organisées en 8 à 10 bouquets situés transversalement à l’animal, et correspondent à des extensions des glandes digestives. Les reflets orangés du corps sont dus à la couleur des glandes sexuelles et digestives.
Le corps se termine par une longue queue effilée qui ne comporte pas d’appendice et qui représente un tiers de la longueur totale du nudibranche.
La tête, bien marquée, possède :
- 2 rhinophores lisses de couleur orange (voire rouge) dans la moitié supérieure,
- 2 tentacules buccaux d’un blanc laiteux, sans aucun reflet orange, qui sont environ deux fois plus longs que les rhinophores.
- 2 taches ‘oculaires’ oranges entre la base des rhinophores et des tentacules buccaux.
Il semblerait que la couleur des papilles dorsales soit variable. En revanche, le corps blanc et les taches oculaires orangées permettent à coup sûr de déterminer cette limace.

Scorpaena scrofa : Chapon 
 Scorpaena scrofa : Chapon : Ce poisson, posé sur le fond, a une tête longue et massive parsemée de lambeaux cutanés (notamment sous la mâchoire), dont un appendice en palette au dessus de l'oeil. La bouche est particulièrement grande et oblique. Sa nageoire dorsale et sa tête sont épineuses. La coloration du corps, qui arbore également des lambeaux cutanés, varie fortement : rouge, orange, rose ou jaune, ces couleurs peuvent être très pâles ou au contraire très vives. Sa taille maximale est d’environ 50 cm, 30 à 40 cm en moyenne. C’est la plus grande rascasse méditerranéenne (avec la rascasse rose Scorpaena elongata). Une tache noire est très souvent visible au milieu de la nageoire dorsale (entre la 6ème et la 11ème épine).
Muraena helena : Murène commune 
 Muraena helena : Murène commune : La murène présente un long corps serpentiforme pouvant atteindre 1,50 m, robuste et légèrement comprimé latéralement surtout dans sa partie postérieure. La tête est courte et présente un profil bombé. La gueule s’ouvre jusqu’en arrière des globes oculaires et est dotée de puissantes mâchoires lui donnant une allure menaçante et peu sympathique. Les mâchoires sont pourvues d’une rangée antérieure de longues dents et, plus en arrière, de petites dents coniques et pointues.
La murène ne possède pas de nageoires pectorales ni ventrales. Les nageoires anale et dorsale fusionnent en une nageoire caudale arrondie qui se prolonge en continu des orifices branchiaux jusqu’à l’extrémité postérieure du corps.
Sa peau est lisse, épaisse et dépourvue d’écailles mais recouverte d’un mucus protecteur et facilitant les déplacements. Chez les individus adultes, on observe une zone de peau « chiffonnée » au dessus des yeux.
La murène est généralement de couleur brun foncé, parfois nuancée de violet, et marbrée de blanc et jaune (pouvant avoir un rôle de camouflage).
Ses narines tubulaires dépassant du museau sont bien visibles et munies de cils vibratiles qui assurent la circulation d’eau sur les terminaisons nerveuses olfactives. Ses opercules mous et dilatables laissent apparaître de petits orifices branchiaux.

Sabella spallanzanii : Spirographe 
Sabella spallanzanii : Spirographe : Le spirographe est un ver annelé tubicole vivant dans un tube mou formé d'un mucus sécrété par l'animal et de vases agglutinées.
Le corps est formé de segments (jusqu'à 200) et n'est pas fixé au tube si bien que l'animal peut parfois en sortir.
Un panache de filaments (jusqu'à 300 soies) bigarrés et rayés de blanc de jaune ou de brun, fixé sur l'article en avant de la bouche, sort du tube et se rétracte à la moindre alerte.
Ce panache est constitué de deux lobes dont l'un s'enroule en hélice.
Le tube et le panache sont les deux seules parties visibles.
Le panache branchial spiralé qui dépasse du tube a un rôle respiratoire et constitue des branchies externes.
D'autre part ce panache a un rôle alimentaire en piégeant les particules en suspension dans l'eau. L'animal peut récupérer ou rejeter les particules prises.
La taille du tube varie de 30 à 60 cm avec un diamètre allant de 10 à 25 mm.
Sabella spallanzanii est le plus grand ver tubicole de nos côtes.
La taille du panache peut atteindre un diamètre de 15 cm, le nombre de couronnes du panache varie avec l'âge, de 1 pour un juvénile à 6 pour un ver adulte.





Contacts: acamff@gmail.com

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