lundi 2 janvier 2012

Non au braconnage de l'outarde Houbara الحبارة طائر محمي لا لصيده


Lors de notre  action "sauvons les sloughis" à Douz le 23-25 Décembre 2011, Nous avons voulu marquer notre positionnement ferme face au braconnage de l'outarde-Houbara dans le sud Tunisien.

 Non au braconnage de l'outarde Houbara
الحبارة طائر محمي لا لصيده


Pétition pour la préservation de l'outarde Houbara en Tunisie

L’Outarde houbara Chlamydotis undulata undulata est une espèce rare et menacée, qui est protégée par la loi tunisienne et plusieurs conventions internationales dont la Tunisie est signataire. Ceci n’a pas empêché la quasi-extermination de la population tunisienne de l’Outarde houbara vu que le braconnage pratiqué par les émirs des pays du golfe a été autorisé pendant plus que 20 ans par le régime Ben Ali.

Depuis le début du mois de novembre des importantes préparations pour des nouvelles campagnes de braconnage de la faune sauvage dans le Sud tunisien ont été constatées. Sans tarder, l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) a informé les autorités et la société civile du risque imminent de braconnage et a organisé en partenariat avec d’autres associations environnementales une conférence de presse.

Tous nos appels aux autorités tunisiennes sont à ce jour restés sans réponse.
Pour cela nous demandons au Président de la République et au gouvernement actuel de prendre position et de faire respecter nos lois en matière de conservation de la faune sauvage et en particulier des dernières Outardes houbara.


Sous-espèces (3) : Chlamydotis Undulata fuertaventurae - îles Canaries, Chlamydotis undulata undulata (race type) - Afrique du Nord jusqu'au nord et au centre de l'Egypte.
Chlamydotis u. macqueenii (outarde de Mc Queen) - Moyen-Orient, de l'Arabie à l'Iran et au Pakistan Oriental, également présente dans le nord-ouest du Kazakhstan jusqu'à la Mongolie et à la Chine. Hiverne du golfe Persique jusqu'à l'Inde.

Les houbaras sont des outardes de taille moyenne, relativement pâles et au corps élancé. Bien qu'on ne puisse pas franchement parler de dimorphisme sexuel, le mâle adulte est très nettement plus grand que la femelle, avec des plumes hérissées plus longues et plus visibles à l'arrière de la calotte, au cou et sur la poitrine Outarde houbara Il présente également davantage de noir sur les côtés de la poitrine.

L'adulte affiche un dessus chamois sableux pâle avec des mouchetures et des raies brun sombre qui sont toutefois plus discrètes sur les couvertures alaires. La queue porte quatre bandes bleu-gris bien visibles. La calotte chamois est parfois masquée par une bande de plumes érectiles blanches, le reste de la face étant gris-chamois pâle. Une longue bande noirâtre composée de plumes filamenteuses et érectiles descend de chaque côté du cou blanchâtre jusqu'à la poitrine. Le dessous est clair, les pattes vert-olive ou jaune-paille.

On assiste à quelques variations dans le plumage en fonction des sous-espèces géographiques. La race fuertaventurae qui vit aux îles Canaries est un peu plus petite, plus chaudement colorée et plus fortement Outarde houbara marquée sur le dessus que la race type. Par contre, l'outarde de McQueen est plus pâle, plus sable dessus que l'outarde houbara, avec des points sombres plutôt que de barres sur les parties supérieures. Elle présente moins de noir au cou et affiche trois larges bandes à la queue au lieu de quatre.

Chant : Elle est relativement silencieuse. Tous les cris semblent faibles ou insignifiants.

Habitat : Les houbaras fréquentent les zones semi-désertiques et désertiques les plus riches en végétation. Pendant la période de reproduction, on les observe dans les steppes sèches et les bordures de désert parsemées de buissons. En période hivernale, elle opère souvent des incursions dans les cultures sèches.

Comportements : Elles sont assez solitaires en période de reproduction, mais adoptent Outarde houbara un comportement grégaire et forment des troupes le reste de l'année. Farouches et prudentes, (la race type d'Afrique du Nord est aujourd'hui fortement menacée du fait de la chasse), elles trottinent d'un buisson à l'autre pour se cacher quand on les approche.

Au cours de la parade nuptiale, les outardes houbara rentrent la tête dans les épaules et hérissent les longues plumes de la poitrine et du cou, donnant l'impression d'une grosse houpette blanche animée lorsque l'oiseau trottine en cercles et en zigzags.

Alors que les populations sont sédentaires ou localement errantes au Moyen-Orient et en Afrique, elles sont fortement migratrices en Asie Centrale. D'août à octobre, elles quittent les lieux de nidification et prennent leur envol au-dessus Outarde houbara de l'Himalaya pour parvenir à partir de septembre et jusqu'en novembre sur leurs lieux d'hivernage situés au bord du golfe Persique et en Inde.

Vol : Vol ferme et rapide.

Nidification : La saison de reproduction est assez constante malgré les différences de longitude. Elle intervient de mars à avril aux Canaries et en Afrique du Nord, de mars à mai en Syrie, de mars à avril au Pakistan. Le nid est une cuvette peu profonde grattée au sol sans aucune garniture. Il est parfois en terrain découvert, mais la plupart du temps proche d'une forme d'abri végétal. La femelle pond deux ou trois oeufs dont l'incubation dure généralement 24 jours. Les poussins ont un duvet chamois et doré avec des marques blanches, noires et sépia qui représentent un bon camouflage dans la végétation environnante.

Régime : L'outarde houbara est très opportuniste et n'a pas de régime marqué en fonction des saisons. En matière d'alimentation animale, elle se nourrit principalement de sauterelles, de criquets et de locustes, mais elle inclut également dans sa diète toute une variété de petits invertébrés ainsi que des petits reptiles tels que les serpents et les lézards. Pour ce qui concerne le végétal, elle ingurgite des fruits , des graines, des jeunes pousses, des feuilles et des fleurs.

Sources :

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