lundi 21 novembre 2011

Pascal Barnabe et Sélim Baccar explorent la grotte de « Bir Ossmane », prés de Guelma en Algérie


Sélim Baccar , membre du Bureau du Club Faune et Flore Méditerranéenne se rend en Algérie pour une expédition de plongée sous terraine sera organisé du 1er au 7 décembre 2011 dans la grotte de « Bir Ossmane », prés de Guelma en Algérie. Ce lac sous terrain se trouve à 150 kilomètres à l’ouest de Sakiett Sidi Youssef dans la Wilaya de Guelma. Aussi mystérieux soit il, « Bir Ossmane », n’en continue pas d’abreuver abondamment les habitants de la région. Plusieurs expéditions se sont aventurées pour explorer les méandres de ce lac sous terrain sans trop aboutir. Par cause d’absence de discipline sportive de pointe qu’est la spéléo-plongée en Algérie, ainsi que les équipements nécessaires a sa pratique, toutes les expéditions précédentes n’ont pas réussi à dépasser les premiers boyaux du lac. La spéléo-plongée est considérée comme un sport a haut risque, laissant très peu de place à « l’a peu prés ».

Du premier au 7 décembre, le Français Pascal Bernabe, champion du monde actuel de la plongée profonde, essayera d’explorer le reste du lac. Il sera accompagné par le photographe et plongeur professionnel Tunisien, Selim Baccar.  Cette expédition,  monté par le club de plongée de Annaba « Hippon Sub » et de l’Association pour le Développement Durable et l’Ecologie Militante « ADDEM » d’Oum El Bouaghi, est sponsorisé par le centre culturelle français de Annaba.



Le Club Faune et Flore Méditerranéenne participe à cette action à travers l'exposition d'un de ses membres fondateurs le plongeur Sélim Baccar. 

Exposition sous marine Sélim Baccar


Programme de la rencontre :
-Présentation du record du monde de Pascal Bernabé : 330 mètres sous la mer.
-Projection  du film de Laurent Mini : 330 mètres sous la mer.
-Exposition photos sous marines de Selim Baccar.
-Exploration du Lac sous terrain de «Bir Ossmane »
-Formation de plongeurs Algériens a la Spéléo-Plongée.

vendredi 18 novembre 2011

" أنا سلوقي, أصلي تونسي" « Ana Sloughi, Asli tounsi"-


POUR LA SECONDE ANNÉE CONSÉCUTIVE 
LE CLUB FAUNE ET FLORE MÉDITERRANÉENNE ORGANISE LES 23.24 ET 25 DÉCEMBRE A DOUZ 

L'ÉVÉNEMENT

 


For english version click here 

Sous le slogan « Ana Sloughi, Asli tounsi », « Je suis un sloughi, mon origine est tunisienne », le Club Faune et Flore Méditerranéenne (CFFM) organise au sein même du Festival International du Désert de Douz et pour la seconde année consécutive l’action de sauvegarde du sloughi tunisien.
Le festival de Douz est une manifestation culturelle qui témoigne d’une grande tradition de la vie du sud, dont l’élevage du sloughi, d’ailleurs une partie de ses programmes est consacrée à la chasse au sloughi. Malheureusement, le sud tunisien connait de nos jours, une forte baisse de la population de ces nobles sloughis de chasse, ainsi qu’une dégradation progressive la race tunisienne de sloughi.


LE SLOUGHI PATRIMOINE CULTUREL TUNISIEN

Sloughi vainqueur du trophée du Club Faune et Flore Méditerranéenne 2010



Le sloughi, ce chien de pure race, au poil ras et aux oreilles tombantes, élancé, musclé, fier et noble de caractères, constitue un tableau important de notre patrimoine culturel. En effet, le sloughi était le prince du désert, le compagnon noble des nomades, et le sud tunisien en foisonnait.

Les sloughis animent une bonne partie de notre histoire, des mosaïques romaines témoignent de ses origines antiques. Ils meublent notre littérature arabe orale transcrite. Ils sont présents dans les légendes de notre imaginaire.

Aujourd'hui, en Tunisie, nous n'avons pas de chiffre précis de la présence du sloughi sur notre territoire. Tout au plus, leur nombre ne dépasserait pas 200 individus. Lors de la première édition de la campagne de sauvegarde du sloughi au sein du festival international de Douz en décembre 2010, nous n’avons recensé que 32 sloughis de pure race, ce qui nous a vraiment alarmés. Ceci nous paraît être du à plusieurs facteurs. 

 Le changement du mode de vie des nomades transhumants du désert avec l’exode rural et l’installation autour des grandes villes constitue une cause de la disparition lente, mais certaine, de notre sloughi tunisien, surtout qu’aucune mesure n’est prise par les autorités pour la sauvegarde de cette race tunisienne. 

En absence de toute réglementation du commerce du sloughi. Les personnes intéressées exclusivement par l’appât du gain, contribuent à la disparition et dégradations de la race. Le croisement de différentes race, l’importation de sloughis de l’étranger sans vérification que la race n’a pas été mélangé constitue un danger imminent qui risque aussi de compromettre l’authenticité de notre sloughi tunisien. 

Le laxisme des autorités nationales et leur absence de volonté de protéger cette race ,aussi bien au plan national qu’international, rend l’avenir de cette race incertain et ce, malgré la volonté de quelques familles dispersées dans toute la Tunisie qui entretiennent ce tableau unique du patrimoine Tunisien.

³  
Si nous ne faisons rien aujourd’hui, 
le sloughi ce tableau vivant du désert tunisien va disparaitre.

 MISSION ET OBJECTIFS DE L'ACTION


La mission du CFFM s'articule autours de plusieurs axes : 

Il s'agit, de dresser une cartographie nationale du sloughi sur le territoire tunisien. Les animaux recensés seront systématiquement fichés, munis d'une puce électronique et suivis tout au long de leur vie.

Puis de lancer des projets d’étude biologiques et génétiques approfondit sur le sloughi pour à terme créer une centrale de données pour le sloughi tunisien avec un site Web et un réseau de reproduction et de préservation du Sloughi Tunisien.

et enfin, mettre en place une stratégie nationale pour développer l'élevage du sloughi et créer un livre d'origine propre au sloughi tunisien, reconnu par les instances nationales et internationales à l’instar du sloughi marocain.

L'objectif de ce second déplacement à Douz est d'être au plus près des éleveurs ancestraux de cette race de chien de chasse du désert. Ceci afin de les sensibiliser à la nécessité de vacciner let de soigner leur Sloughi qui est un animal fragile et très sensible aux maladies telles la parvovirose ou la lechmaniose, et aussi de ne pas couper les oreilles de leur sloughi afin qu’il entre dans le standard du sloughi. 

De plus dans un objectif de recensement de l'espèce, l’aide des éleveurs est essentielle pour avoir au jour le jour les infirmations sur les nouvelles portées de chiots et aussi pour éviter les croisements avec d’autres races ce qui peu à peu entraine la disparition de la race d’origine.

 PRÉPARATION ET DÉROULEMENT DE L'ACTION

CFFM  - sloughi - prise de sang
CFFM - sloughi - pose d'une puce

En préparation à l’action de Douz 2011, une table ronde sous le thème « le sloughi patrimoine culturel tunisien » a été organisée par le CFFM à l’Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire le 2 novembre 2011 qui a regroupé plus de 70 professeurs et étudiants. Le Pr Mataallaha a fait une présentation du Standard et diagnose du sloughi, Dr olfa Abid a présenté la place du sloughi dans l’histoire et le patrimoine culturel Tunisien, et les étudiants ont pu voir un vrai sloughi avec la présence de « Richa » sloughia tunisienne. 

Pour plus d'informations cliquez ici  

 


Comme pour la première édition de l’action « sauvons le sloughi » en 2010, plus d’une vingtaine de vétérinaires vont faire le voyage pour soigner bénévolement les sloughis du désert. 






CFFM - sloughi - boite à pharmacie

 Chaque sloughi sera examiné, pucé, mesuré, pesé, photographié, vacciné, vermifugé et traité contre les puces et les parasites. Une prise de sang sera faite sur chaque individu pour des analyses biologiques et génétiques. Une fiche spécialement crée par le CFFM en collaboration avec plusieurs vétérinaires sera complétée de toute les informations récoltées pour chaque animal et un carnet de vaccination et un certificat seront remis aux propriétaires des sloughis. 





En parallèle à l’action vétérinaire, un concours 
« best sloughi 2011 » récompensera les propriétaires 
dont le sloughi est le plus beau et en meilleure santé.




Club Faune et Flore Méditerranéenne - Concours Best Sloughi 2010


 Pour prendre connaissance des lauréats de 2010 Cliquez ici 



 COMMENT PARTICIPER

L’action « sauvons les sloughis » s’adresse principalement aux vétérinaires qui durant deux jours laissent leurs cabinets pour soigner bénévolement les sloughis. Mais lors des deux premières éditions des passionnés ont répondu présents et se sont joins aux vétérinaires
Mais toute personne passionnée par le sloughi peut prendre part à cette initiative. Elle pourra prendre part au festival international de Douz qui propose plusieurs spectacles et activités sur le thème du mode de vie et des traditions du désert et aussi assister à l’action proprement dite.

Plusieurs façons de soutenir le CFFM dans la sauvegarde du sloughi : 

En adressant un don au CFFM pour aider à l’achat des différents vaccins, et traitements
En informant le CFFM de l’existence d’un élevage de sloughi n’importe où sur le territoire tunisien
En venant prêter main forte aux passionnés de sloughis sur place.
 
Pour soutenir nos actions ou obtenir de plus amples renseignements sur l’action merci d’envoyer un mail à acamff@gmail.com

Lien de l'évènement sur Facebook cliquez ici 


Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Raouf Ochi, Tunisie qui nous a permis d'utiliser quelques éléments de son article"Le sloughi, la fierté du patrimoine culturel tunisien", que vous trouverez en entier en cliquant ici





 

Botulism Alert Amongst Wild Birds in Tunisia

| 18 November 2011
 

Over 15,000 wild birds died mysteriously over the last two months in Ichkeul Park and Sijoumi Lake, both important stop over points for migratory birds in North Africa.
The main species found were ducks and shorebirds, leaving local hunters and residents worried that this phenomena was due to bird influenza. However, according to the Tunisian Veterinary Research Institute, the deaths were cased by Clostridium Botulinum Type C. Clostridium is a normal bacterium in marshland soils and sediments, and it has always been a component of the ecology of wetlands.
The bacterium grows and produces type C Botulinum toxin only in the absence of oxygen, and requires both a rich nutrient substrate such as decomposing carcasses and very warm temperatures.  All of these conditions were present in Tunisia during the dry season of early October.
Maggots and other insects absorb Type C Botulinum toxin and remain unharmed. However, for the migratory birds that live around Ichkeul Park and Sijoumi Lake, these maggots are part of their diet. By eating the maggots, the birds ingest Type C Botulinum toxin, thus becoming poisoned. According to Dr. Riadh Mansouri of the Tunisian Veterinary Research Institute, “It only takes four poisoned maggots to kill a duck.”
Type C Botulinum causes a progressive paralysis of the muscles, beginning in the legs and continuing until the paralysis reaches the organs vital for respiration. When the birds die from this toxin, their decomposing bodies eventually attract blow-flies. As the flies feed off of the decomposing bird carcasses the toxins are transfered, thus continuing the cycle of poisoning by keeping the toxin in the bird’s food source. It is possible for a small number of carcasses of dead animals in a marsh to result in the death of hundreds or thousands of birds through this cycle of amplification.




During the month of November, as rain and cold weather entered the region, the conditions under which Clostridium Botulinum Type C is produced changed. Due to these changes, the cycle broke down caused a drop in the rate of bird deaths. Ichkeul Park’s Director, Mr Ghazouani, said that only 10 bird carcasses were found on park grounds this week.
While are no recorded occurrences of poisoning of people due to Type C Botulinum toxin, it’s recommended not to touch any dead body or clean hands.


Source of this post : Tunisia Live 

mercredi 16 novembre 2011

" أنا سلوقي, أصلي تونسي" -I am a sloughi, my origin is Tunisian

FOR THE SECOND CONSECUTIVE YEAR

THE MEDITERRANEAN FAUNA AND  FLORA 
CLUB  ORGANIZES 

DECEMBER 23.24TH AND 25TH IN  DOUZ

THE EVENT

" Ana Sloughi, Asli tounsi ", " I am a sloughi, my origin is Tunisian ",





Under the slogan " Ana Sloughi, Asli tounsi "* , the Mediterranean Fauna and Flora club ( CFFM) is organizing for the second year in a  raw, the action “saving the Tunisian sloughi” that will be held along with the International Festival of the Desert of Douz.

The festival of Douz is a cultural event celebrating traditions of  South Tunisia. Part of its program is dedicated to the sloughi and the  hunting of the later . 

Unfortunatly, we are noticing a significant decline of sloughis' population in the south part of Tunisia  along with  a progressive degradation  of the breed.

Tunisian Sloughi - Douz desert - CFFM december 2010
 
Sloughi is under threat in Tunisia today, and if we do not react quickly it will be too late. 



WHAT'S OUR MISSION GOAL?

The mission of the CFFM  is to fix up a national mapping of the sloughi on the Tunisian territory based on the following actions;

-listing up each sloughi, provide it with  a chip and follow it life long.

-Launch in collaboration with The National School of veterinary medicine, biological and genetic research projects on the sloughi . Those projects aim to establish a national database of for the Tunisian sloughis , an informational a Web site and a network dedicated for the laters that will enable and help their reproduction and conservation.

- Establish a national sloughi  breeding strategy

- Establish a "certificate of Tunisian origine" according to  standards of the national and international authorities (example: Moroccan sloughi).


HOW THE MISSION EVOLVES?





During the edition 2011 and as for the first edition of the action " let's save the sloughi 2010", more than twenty volunteer veterinarians will be looking for sloughis and every one othe laters will be treated as the following

-Examined,  measured, weighed, photographed, inoculated, treated against chips and parasites and provided with a chip, 
- Having a blood sample for biological and genetic analyses,
 - Having an index card with all the collected information  and pad of vaccination. The card will be created by CFFM in association  with several veterinarians  and will be given to  the owners of the sloughi. 



A competition " Best sloughi 2011 " will be ongoing along with the action rewarding the owners of the most beautiful and healthy sloughi.


HOW TO HELP US ?

The action "let's save sloughis " addresses mainly voiunteer veterinarians who will leave their offices  for two days to look up for sloughis. Yet,every person can join and be part of the action.

There are several ways to support us by: 

-Sending a donation to the CFFM that will finance various vaccines, and treatments

-Being part of the organization staff

For further information please send an e mail to  acamff@gmail.com


"*I am a sloughi, I am Tunisian" 

Le sloughi, la fierté du patrimoine culturel tunisien - Raouf Ochi, Tunisie



Raouf Ochi, Tunisie
Texte et photos © Raouf Ochi 2010
 

          Ce très beau chien de race pure, aux poils ras et aux oreilles tombantes, élancé et musclé, fier et noble de caractère, constitue un élément très important de notre patrimoine culturel. En effet, il meuble une bonne partie de notre littérature orale. Il est présent en tant que personnage vénéré dans de nombreuses légendes, et notre imaginaire collectif a fait de lui une composante non négligeable de notre mémoire collective culturelle, en témoigne le nombre considérable de proverbes à son sujet.
 
Expérience personnelle avec le sloughi : 
 
          Le sloughi, mon ami d’enfance : Quand j’étais enfant, j’étais toujours entouré de sloughis, chiots et adultes. Ma mère me raconta plus tard que c’était mon grand-père (son père à elle) qui était passionné de sloughi : Un jour, il avait pris les bijoux de sa femme pour les vendre, et avec l’argent, il est allé en voyage vers le sud tunisien pour acheter un sloughi. C’était grâce à lui que la tradition de la chasse au sloughi s’était instaurée dans notre famille et depuis, elle est transmise de génération en génération.
          Moi, j’ai pris la relève après mon oncle et je suis en train de transmettre cette passion à mon fils. Le premier sloughi qui honora de sa présence le village des Ochi (à 3 km de Bou-Salem, une petite ville située au Nord-Ouest de la Tunisie dans la vallée de la Medjerda) avait une robe sable clair avec masque au museau. Il avait le droit de manger à table avec mon grand-père.
          Une fois, il alla à la chasse, et en passant par la ferme d’un colon français qui avait des gazelles, son sloughi se mit à courir derrière une d’elles. Alors, le colon sortit avec son fusil et se mit à viser le sloughi pour l’abattre. Mon grand-père courait le doigt sur la gâchette de son fusil avertissant le colon que s’il abattait le sloughi, il n’hésiterait pas à tirer sur lui.
          Heureusement qu’il n’y ait pas eu de poursuite juridique contre mon grand-père grâce à l’intervention d’un homme très influent à l’époque (un Ochi, grand propriétaire foncier). 
          Je raconte cet incident pour corroborer un proverbe tunisien qui dit littéralement que « les sloughis vivent dans les têtes des fous », et mon grand-père en était un, et bien évidemment chaque « sellag » (éleveur de sloughis) appartient à cette race de fous.
 
    Le sloughi, mon compagnon de chasse : Avant d’atteindre l’âge de 14 ans, on m’avait toujours interdit d’aller à la chasse. J’étais trop petit et mes os étaient encore trop mous pour endurer de longues marches à travers champs et collines à la recherche de lièvres, de renards et de chacals. Puis vint enfin le grand jour où je fus autorisé à y aller avec mon oncle Loubiri qui était le « sellag » le plus connu dans la région de Bou-Salem. Je me rappelle qu’à cette époque, il y avait un joueur de l’équipe de football de Bou-Salem qu’on surnommait « le sloughi de Loubiri » tellement il courait très vite.
 



        
  Les parties de chasse me sortaient de l’espace clos de la ville et m’ouvraient d’autres horizons auxquels je n’avais pas pensé : Mon contact avec la nature est né de cette merveilleuse chasse traditionnelle, naturelle et écologique. Mon oncle m’avait tout appris de l’art de la chasse au sloughi et j’étais un élève très passionné, tellement passionné que, plus tard, quand j’étais étudiant en Allemagne et quand j’avais la nostalgie du pays, je ne rêvais que de scènes de chasse que j’avais vécues pendant l’âge d’adolescence. 
 



         
A mon retour au pays, je me suis pressé de renouer avec cette grande passion en achetant 2 sloughis (un mâle et une femelle) d’un couple allemand (les Bergmann) qui vivait à Ghardimaou, une petite ville frontalière au Nord-Ouest de la Tunisie à une bonne heure de voiture de Bou-Salem.
          Une fois, mes fidèles sloughis m’ont sauvé d’un sanglier qui m’avait chargé en l’attaquant à la dernière seconde et en déviant sa trajectoire à environ 15 mètres de mon corps figé et paralysé de peur. Quel assaut spectaculaire ils ont fait ! Sans eux, j’étais vraiment perdu.
 
Le sloughi tunisien en voie de disparition :
          Avant, il y a quelques décennies, de l’époque de mon grand-père, le sloughi était le prince du désert et le sud tunisien en abondait. Le Festival International de Douz est une manifestation culturelle qui témoigne d’une grande tradition d’élevage de sloughi et une partie de ses programmes est consacrée à la chasse au sloughi. Malheureusement, le sud connaît de nos jours une forte baisse de la population de ces nobles chiens de chasse ainsi qu’une dégradation progressive  de cette  race.
          Par contre, le nord tunisien et Bou-Salem, plus précisément, sont devenus progressivement une adresse infaillible de sloughis : Plusieurs éleveurs du sud et d’autres de différentes régions du pays (Nabeul, Hammamet, Nfidha, Sousse, Mateur, Bizerte…) sont venus et viennent toujours acheter des sloughis de Bou-Salem pour en faire la base de leurs élevages.


          Cela dit, il est indéniable que beaucoup d’intrus, qui sont uniquement intéressés par le profit que peut leur rapporter le commerce de sloughis, ont largement contribué à la dégradation de la race, surtout en l’absence d’un registre dans le pays.

          De plus, le changement du mode de vie des nomades constitue une des causes principales de la disparition progressive, lente mais certaine, du sloughi tunisien, surtout que personne ne semble se soucier de sauvegarder la race.

          Par ailleurs, un autre danger imminent risque de compromettre l’authenticité du sloughi tunisien : C’est celui d’importer des sloughis de l’étranger sans s’assurer que la race n’a pas été mélangée.

          Somme toute, on peut dire que l’avenir du sloughi tunisien reste incertain malgré la volonté de quelques personnes ou de quelques familles de préserver cette merveilleuse créature qu’est le sloughi. 



POUR CONSULTER LE SITE DE RAOUF OCHI CLIQUER ICI  

mardi 15 novembre 2011

Attention! andémie de botulisme chez les oiseaux migrateurs!

 

Tunisie : Plusieurs sources concordantes confirment une augmentation importante de la mortalité des oiseaux sauvages (Sabkhat Séjoumi et lac Echkeul). Les symptômes prédominants étant des difficultés de locomotions. Il paraît que les investigations préliminaires s'orientent vers une anadémie de botulisme dont la cause favorisante serait les pluies diluviennes de la semaine dernière.

Certains ont capturé / ramassé et vendu quelques oiseaux. Il n'est pas exclu que certaines volatiles ont été consommés par la population.

Rappelons que le botulisme est une affection nerveuse, le plus souvent d’origine alimentaire, provoquée par l’action de neurotoxines bactériennes (toxine botulique) produites par des bactéries du genre Clostridium, et qui se manifeste par des paralysies flasques.

Un cas similaire à Ontario au Canada vers le 23 octobre 2011 : plus de 6000 oiseaux morts ont été retrouvés sur les berges de la baie Georgienne, au lac Huron en Ontario. La cause était le botulisme.

Il est admis que la bactérie se trouve naturellement à des concentrations inoffensives dans les sédiments du fond des lacs. Sous certaines conditions – abondance de nutriments, taux d’oxygène bas et température plus élevée que la normale –, la bactérie produit la toxine qui finit par entrer dans la chaîne alimentaire.

La consommation de ces volatiles par l'homme ou les animaux domestiques (chiens, chats, etc.) peut engendrer une intoxication fatale. Rappelons enfin que la toxine botulique est thermosensible.

Merci de sensibiliser les citoyens pour éviter de consommer ces oiseaux et d'alerter les pouvoirs publics (agriculture, santé, municipalités, etc.) en cas de détection de tels cas.

Nous comptons sur vous
Salutations
Dr Moez Jridi
photo: Botulisme de type E, lac Érié (1999) : harles huppés, morts du botulisme de type E. Photo : de I.K. Barker


Source de l'article Blog Adibs1 

vendredi 4 novembre 2011

SUCCES DE LA TABLE RONDE INTERACTIVE DU CLUB FAUNE ET FLORE A L'ENMV : "Le Sloughi, patrimoine culturel Tunisien"

Dans le cadre de la mise en place de l'action Sauvons les sloughis "Ana sloughi, asli tounsi" , (décembre 2011)  le Club Faune et Flore Méditerranéenne (CFFM)  et Médivet se sont rendus à L'Ecole Nationale de Médecine Vétérinaire (ENMV) le 2 novembre 2011 pour une table ronde sur le thème "Le sloughi patrimoine culturel Tunisien".





Ci dessous le programme de la table ronde



Malgré le mauvais temps et la peur des inondations, plus de 70 étudiants ainsi que des professeurs ont répondu présents et ont contribué au succès de la table ronde.

Table ronde "le sloughi patrimoine culturel tunisien - ENMV - 2 novembre 2011

Pour commencer , le Dr Adib Samoud a présenté les activités du club faune et flore méditerranéenne ainsi que l'action sauvons le sloughi. Donnant un apreçu sur la précédente action qui s'est déroulée en décembre 2010 (cliquer ici pour plus d'informations).



Puis le  Pr Ibrahim Mataallaha a fait une présentation sur le thème Standard et diagnose du sloughi. un extrait vidéo de son intervention sera bientôt disponible sur cette page. 

Afin d'illustrer son propos, nous remercions Dr Salama Benachour, qui nous a fait la gentillesse de ramener sa sloughia Richa. 


Richa - Sloughia en compagnie de Dr Fehri Younes


Dr Olfa Abid a ensuite pris la parole pour présenter le Sloughi dans le patrimoine tunisien.Une présentation détaillée de la place du sloughi chez les peuples du désert, ses spécificités historiques, son rôle, les causes de sa disparition.

Dr olfa Abid - Table ronde Sloughi - ENMV CFFM
Dr olfa Abid - Table ronde Sloughi - ENMV CFFM
Enfin Dr Imen Hadj Ammar présente toute l'équipe du Bureau CFFM, ainsi que le volet vétérinaire de l'action "sauvons les sloughi".

Dr Imen Hadj Ammar

La place a ensuite été donnée au dialogue entre les participants et les membres du CFFM. Les questions ont été nombreuses et riches. A la question de savoir qui serait intéressé de participer activement à la préparation et à la réalisation de l'action sauvons les sloughis "ana sloughi, asli tounsi" en décembre 2011 beaucoup ont répondus être partants. 

Étudiants se déclarant intéressés pas les activités du CFFM et de l'action sauvons les sloughis
 
Étudiants se déclarant intéressés pas les activités du CFFM et de l'action sauvons les sloughis

La Table ronde s'est terminée par une petite collation et la distribution d'attestations de participation à tous les présents.

Préparation des attestations de présence



Le Club Faune et Flore Méditerranéenne remercie infiniment tous les étudiants et professeurs qui ont répondus présents à l'invitation, au Pr Ibrahim Mataallaha,  à Dr Salama Ben Achour, à l'ENMV pour avoir accueilli le CFFM dans ses murs.